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Emploi des jeunes La Fnsea émet ses conditions pour adhérer aux contrats de génération

Le syndicat majoritaire, associé à l’Unapl et l’Usgeres, souhaite des aménagements au projet de contrats de génération.

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Xavier Beulin, président de la Fnsea au Palais des congrès le 27 septembre dernier. (© Terre-net Média)
Consciente que les contrats de génération pourraient répondre aux attentes d’employeurs mais aussi d’agriculteurs soucieux de trouver un successeur, le Fnsea émet quelques conditions sur ses modalités d’application aux très petites entreprises pour qu’ils soient adaptés à leurs besoins. Elle souhaite tout d’abord que ce dispositif fasse partie du processus de reprise et de transmission des exploitations agricoles.

Associée à l’Unapl et l’Usgeres (1), elle « attire l’attention et la vigilance des négociateurs et des pouvoirs publics quant aux modalités d’application du dispositif aux très petites entreprises que sont les exploitations agricoles ».

Ouverture du dispositif aux jeunes diplomés

La Fnsea souhaite que ce type de contrat ne prenne pas uniquement la forme d’un Contrat à durée indéterminée. Elle opte plutôt pour des contrats de longue durée avec  une « période de tuilage » de trois à six mois, voire de un an selon le niveau de qualification du jeune, avec des allègements de cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.

Le dispositif pourrait, enfin, ne pas être limité aux seniors de plus de 57 ans mais également ouvert aux jeunes titulaires d’un diplôme professionnel. Les questions de reprise des exploitations et de succession concernent avant tout des jeunes actifs diplômés compte tenu des critères requis pour s’installer. Les nouveaux salariés sont aussi des jeunes diplômés de l’enseignement agricole dans leur grande majorité.

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